Autonomie du vélo électrique solaire
Ce type d’engin est certes encore à ses balbutiements, mais le vélo électrique solaire a déjà au moins une course qui lui est consacrée.
Une course de vélos électriques et solaires
L’évènement a pour non “Sun Trip” expression anglaise pouvant être traduite en français par le groupe de mots “course du soleil”. Concrètement, c’est un rallye qui se déroule tous les deux ans depuis l’an 2013. Cette course relie des destinations considérablement éloignées telles que Lyon et Canton. Les deux villes étant distantes de 12 000 kilomètres ! En 2018, tous les deux-roues inscrits étaient électriques. Leurs panneaux étaient souvent fixés sur leur toit ou à une remorque. Mais la taille des panneaux ne doit pas dépasser cinq mètres carrés. Le but de la course est d’avoir une autonomie totale pendant le trajet. Ce dernier devant théoriquement être fait sans recharger la batterie sur une prise électrique. Les organisateurs de la course ont une conviction bien ancrée : d’ici 2025, le vélo solaire sera le niveau d’évolution suivant le vélo électrique.
L’énergie des routes cyclables
Le seul fait qu’il existe des routes cyclables et non plus simplement des pistes montre que les transports respectueux de l’environnement progressent. De plus, ces voies sont des supports déjà utilisés par des producteurs d’énergie photovoltaïque. Ces routes récupèrent l’énergie solaire et la transfèrent directement dans le réseau. Cette énergie sert à l’éclairage urbain. 90 kWh sont ainsi produits par mètre carré et par an sur certaines routes françaises et hollandaises depuis 2014. L’énergie produite représente la consommation de trois foyers pour 100 mètres carrés. L’étape suivante consistera à construire des routes solaires pour des voitures, qui vont se recharger simplement en roulant sur la chaussée.